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Dieu, la vie et les hommes : Leçon 3

À la recherche des gens perdus :
Pourquoi Dieu continue-t-il de nous poursuivre de son amour ?

Le Dieu Saint à la recherche de gens perdus

Il y a quelques années en Australie un petit avion s'écrase en pleine brousse après avoir lancé un signal de détresse. Le pilote est tué sur le coup, mais son jeune passager survit. Le temps qu'on localise l'épave, le garçon a disparu. Craignant que son enfant ne soit pris de panique, le père fait larguer des milliers d'imprimés sur la région. L'imprimé porte le message suivant : « Dirky, n'aie pas peur ! Je te cherche ! Je te retrouverai ! Je t'aime ! - Papa ». Dirky tombe sur l'un des imprimés, et ce message rassurant l'aide à tenir le coup. Dieu a, lui aussi, envoyé un message à ses enfants égarés, en la personne de son Fils (Jean 3.16 et Luc 19.10).

Comment Dieu peut-il continuer à aimer des gens mauvais ?

De l'avis de l'apôtre Paul, il nous est impossible de donner une réponse exhaustive à cette question (Ephésiens 3.19). Mais il ajoute que malgré notre incapacité à comprendre complètement l'amour de Dieu, nous pouvons quand même savoir qu'il nous aime, car il nous l'a montré en Jésus Christ (voir 1 Jean 4.9).

Même l'amour dont s'aiment les êtres humains est souvent un mystère. N'est-il pas surprenant de voir une femme continuer d'aimer un mari qui la maltraite depuis le premier jour de leur mariage ? Vous avez peut-être conseillé à cette femme de quitter cet homme. Elle sait que vous pensez à son bien, mais vous adresse un sourire et vous dit quelque chose au sujet d'un amour éternel. Ne sommes-nous pas étonnés de voir des parents pleurer de joie au retour d'un enfant dont le comportement leur avait brisé le coeur ? Comment pouvons-nous l'expliquer ? Comment pouvons-nous comprendre que des enfants terriblement maltraités aiment quand même leurs parents, au point de leur chercher toutes sortes d'excuses ?

Puisque les hommes et femmes pécheurs sont capables d'aimer au-delà de tout ce que nous pouvons imaginer, devrions-nous être surpris de l'amour inexplicable de Dieu ? La parabole du fils prodigue (Luc 15) est une bonne image de cet amour de Dieu.

Comment Dieu peut-il nous aimer et en même temps punir le péché ?

Les parents humains font la même chose quand ils disciplinent leurs enfants tout en les aimant. Qui aime bien châtie bien (Apocalypse 3.19). Plus la faute est grave, plus elle est prise au sérieux. N'est-ce pas judicieux ? Ça l'est pour Dieu, qui nous dit qu'au jour du Jugement dernier, certains seront traités avec moins de rigueur que d'autres (Matthieu 11.22, 24).

Si Dieu a envoyé un déluge pour détruire la quasi-totalité de l'humanité (Genèse 6.9), c'est parce que la terre s'était remplie de méchanceté. Les hommes avaient besoin d'autre chose qu'une légère réprimande. Ils mangeaient, buvaient, respiraient, rêvaient le mal (Genèse 6.5, 11). Il fallait donc un remède radical. Dieu seul voit le péché tel qu'il est vraiment ; et il fera ce qu'il faudra pour en venir à bout !

Dieu punit le péché parce qu'il en mesure la gravité. Une société qui se veut juste doit prendre le crime au sérieux. Nous devrions vouloir que Dieu prenne le mal au sérieux. Si Dieu ne prenait pas le mal au sérieux, pourrions-nous l'estimer ? Que penserions-nous d'un Dieu qui fermerait les yeux sur le viol de petits garçons et de petites filles ? Pourrions-nous louer un Dieu qui sourirait avec indulgence quand des voyous tabassent à mort un vieil homme, histoire de rigoler ? Quel sentiment éprouverions-nous envers un Dieu qui prendrait plaisir au fait que des enfants sont recrutés dans la pornographie et la prostitution ? Qui ne mépriserait un Dieu qui s'amuserait à voir des tyrans opprimer les pauvres et les réduire en esclavage ? Ne souhaitons-nous pas que quelqu'un s'occupe des caïds de la drogue qui amassent des fortunes sur le dos de millions de malheureux (les intoxiqués et leurs familles) ? Comment pourrions-nous adorer un Dieu qui serait indifférent à toutes ces choses ? Un tel Dieu pourrait être craint, mais il ne mériterait pas notre adoration !

Le péché est une insulte contre Dieu ; c'est pourquoi Dieu juge le péché avec sévérité. Qu'y a-t-il de surprenant à cela ? Le mal lui inspire la répulsion et constitue un affront à sa personne (1 Jean 4.8 ; Psaume 29.2). La nature fondamentale du péché, c'est d'être une offense contre Dieu (voir Psaume 51.4).

Une autre raison pour laquelle Dieu réagit à l'encontre du péché, c'est qu'il aime ceux qui en sont les victimes. Dieu redressera un jour tous les torts commis contre les opprimés et les gens sans défense (Genèse 18.25). Quand nous devons jeter en prison une brute criminelle afin de protéger ceux qui subissent sa cruauté, nous ne ressentons pas forcément à son encontre une haine personnelle. Les nations alliées contre Hitler n'avaient pas besoin de haïr Hitler personnellement pour savoir qu'il fallait l'empêcher d'exterminer des peuples tout entiers. Sommes-nous donc obligés de voir en Dieu un vengeur fou de haine lorsque, par amour pour les victimes d'une oppression et pour le bien des générations à venir, il écrase des oppresseurs ?

Ayons, à l'égard de Dieu, des pensées nobles.

La Bible raconte une histoire

L'histoire sainte raconte comment Dieu nous a poursuivis de son amour ! Elle expose maintes et maintes fois le mal sordide qui habite l'homme, mais montre en même temps comment Dieu part à sa recherche. Il promet à Adam et Eve déchus qu'un Rédempteur viendra un jour (Genèse 3.15). Il choisit Noé et sa famille en vue de bénir les générations à venir (Genèse 6.8 ; 7.1) et les sauve du déluge. Il établit l'arc-en-ciel comme un signe perpétuel du péché de l'homme et de son propre amour pour le genre humain (Genèse 9.1-2).

Par pure grâce, il décide de donner un enfant à un vieil homme et sa femme stérile ; toutes les familles de la terre doivent être bénies en cet enfant (Genèse 12.1-2). Plus tard, au Mont Sinaï, les descendants d'Abraham deviennent une nation (Exode 19.5-6) après avoir été libérés de l'esclavage en Égypte (Exode 1-12). Abraham et le peuple d'lsraël sont devenus des signes de ce que Dieu projetait pour le monde entier.

Israël avait été réduit en esclavage par le pharaon ; sa libération annonce la libération de l'humanité devenue esclave du péché et de Satan. Les Israélites dressent, selon les instructions de Moïse, la tente (ou tabernacle) comme un lieu d'adoration ; ainsi, Dieu leur apprend qu'il veut vivre au milieu d'eux en dépit de leur péché. Les sacrifices démontrent que la vie avec Dieu n'est possible que si l'on prend au sérieux la gravité du péché. C'est Dieu lui-même qui fournit les animaux, montrant ainsi qu'il fournit ce qui est nécessaire pour avoir part à sa vie (Lévitique 17.11). L'intérieur de la tente comporte une pièce plus sacrée et qui représente la demeure de Dieu, dont l'accès reste interdit au peuple. L'impossibilité d'accéder au lieu saint, ainsi que les innombrables sacrifices, sont porteurs du message suivant : il faut attendre la venue du Christ pour avoir une relation pleinement intime avec Dieu (voir Hébreux 9.7-8 et 10.19-20).

Le tabernacle déclarait qu'un jour Dieu viendrait habiter parmi tous les hommes dans la personne de son Fils. Les sacrifices d'animaux proclamaient le sacrifice ultime offert pour le pardon des impies, le don de la vie pour ceux qui ont mérité la mort. (voir Jean 1.14 ; 1 Jean 2.2 et Romains 3.23-26).

La nation d'lsraël devait être pour le monde un signe de l'amour de Dieu envers tous les hommes (et pas seulement envers les Israélites). Tout comme l'arc-en-ciel, elle signifiait que Dieu nous aime et cherche à se lier avec les pécheurs que nous sommes !


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Dieu, la vie et les hommes
Copyright © 1988 par Jim McGuiggan
Tous droits réservés
Édition française
1992 Formation Chrétienne Permanente
B.P. 66 34002 Montpellier Cedex 1
Les versets bibliques cités dans le présent ouvrage sont tirés de la Bible de Jérusalem, la Bible en français courant, la Traduction oecuménique de la Bible et la version Louis Segond révisée.